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L'histoire de la Révolution française est pleine d'idées fausses populaires, peut-être pas plus remarquables que la dispute entre les Jacobins et les Girondins. Cette conception même n'est pas correcte, car la majorité des Girondins étaient également membres du club jacobin. L'histoire de la terreur sanglante de la Révolution française est jointe au récit de la façon dont les Girondins ont été identifiés comme un mouvement extérieur au mouvement radical jacobite.
La Révolution française était un grand mouvement populaire où deux factions politiques ont vu le jour: les Jacobins et les Girondins. (Image du drapeau français par Parato de Fotolia.com)
Identification
Les jacobins sont issus des membres du club jacobin, le plus grand et le plus puissant des clubs ou factions de la Révolution française. Les Girondins étaient une faction au sein de l'Assemblée législative, puis de la Convention nationale. Ils n'étaient pas un parti politique mais une association d'individus partageant les mêmes idées et la plupart étaient membres du club jacobin.
Histoire
Les Jacobins étaient une conséquence du Benthorn Club, formé à la réunion des États généraux de 1789 par des représentants bretons. Le club est passé d’un groupe exclusivement breton à un club national. Il a augmenté à 420 000 membres avant sa fin, incluant également le monarque indien et l'ennemi britannique, le Tipu Sultan. Les Jacobins sont devenus le foyer de ceux qui étaient en France des révolutionnaires radicaux, propulsant des choses comme le suffrage universel, la séparation de l'église et de l'État et l'abolition de la monarchie.
Les Girondins, une faction des Jacobins, devaient aux petits dirigeants ce qu'ils devaient payer à Jacques Pierre Brissot. Le révolutionnaire américain Thomas Paine était un Girondin. La plupart de ses membres étant des jacobins, ils étaient également des démocrates radicaux. Ils ont forcé le roi Louis XVI à former un gouvernement de leur faction en 1792. Ils sont le groupe qui a forcé la déclaration de guerre contre l'Autriche, qui a déclenché les guerres de la révolution qui vont évoluer en guerres napoléoniennes.
Ce qui séparait définitivement les Girondins des Jacobins, c’était le fait qu’ils étaient plus théoriques et plus radicaux que les hommes d’action, qui dirigeaient le club sur l’autre bloc principal, les alpinistes: Marat, Danton et Robespierre. Ils préféraient la posture, la lecture et la publication, car les mobilisations déferlaient dans les rues qu’ils dédaignaient et n’avaient pas la cruauté qui caractérisait les montagnards.
C'est le renversement de la monarchie, le chaos grandissant de l'époque et l'appel de la Convention nationale qui ont déclenché le déclin rapide des Girondins. À l'Assemblée législative, ils avaient été radicaux. À l'époque tumultueuse de la Convention nationale, les Girondins se sont retrouvés dans le rôle de la loi et de l'ordre des conservateurs. Luttant pour mettre fin à l'impunité du pays, il fut affaibli par la gauche par le biais des démagogues de la faction de la montagne. Bien qu’ils aient une majorité à la Convention et contrôlent le gouvernement, les montagnards les ont décrits comme des traîtres aux ennemis réactionnaires chez eux et à l’étranger pour la mobilisation de Paris. La foule montagneuse a convoqué la Convention, qui a ordonné l'arrestation de plus de 30 dirigeants girondins en 1973. Avec le triomphe des montagnards, ils sont devenus synonymes des Jacobins dans leur ensemble.
Certains des Girondins arrêtés se sont échappés, y compris Brissot, et se sont enfuis en province pour tenter de lever le camp contre Paris. Cette menace de la guerre civile était l'excuse nécessaire aux alpinistes pour déclencher la Terreur. Les 21 Girondins restants, placés en détention, ont reçu un faux jugement et ont été exécutés à la guillotine. Parmi ceux qui se sont échappés de Paris, la plupart ont été traqués et assassinés par le gouvernement radical des Jacobins avant 1974, année de sa chute.
Idées fausses
Les Jacobins sont généralement confondus avec les Montanes Marat, Danton et Robespierre et les Girondins en tant que parti politique distinct. En fait, c'étaient des factions au sein du même parti. Au fil du temps, les deux termes sont devenus synonymes, le montagnard ayant été oublié, mais il est important de rappeler que les Girondins n'ont jamais été une faction séparée et opposée.
Importance
Après la chute de la monarchie et la destruction des Girondins, toutes les influences de la Révolution française ont disparu. Le résultat fut le tristement célèbre royaume de terreur du 5 septembre 1793 au 28 juillet 1794 et la période d'instabilité des gouvernements de la Révolution française qui dura jusqu'à l'ascension de Napoléon Bonaparte. Avec Bonaparte, certaines réalisations de la Révolution seraient confirmées, d'autres non. Le bonapartisme finit par être vaincu et la monarchie française rétablit le pouvoir jusqu'en 1848; on peut dire que la défaite des Girondins et les excès qui suivirent portèrent à la Révolution la ruine.
Les effets
Sans rivaux extérieurs au pouvoir, les dirigeants des alpinistes se sont rapidement mêlés. En mars 1793, il ordonna l'exécution de ses anciens alliés, Danton, Jacques Herbert, et de leurs partisans respectifs. Les alpinistes ont nourri leur ego, entraînant la chute de Robespierre.